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Pour simplifier le séjour des personnes handicapées, la Commission européenne a présenté une proposition de carte handicap et de carte mobilité.
Près de 87 millions de personnes souffrent d’un handicap dans l’Union Européenne.
Alors que cette zone attractive attire chaque année plus de 40% du flux touristique mondial, cette grosse minorité de ressortissants de l’Union Européenne peinent à voyager sur leur propre continent qui avait pourtant consacré la libre circulation comme l’un de ses principes cardinaux.
Cela s’explique par la diversité des approches à l’égard de ce statut.
Pourtant, voyager au-delà de son pays, rencontrer les voisins européens sont des occasions précieuses de se réinventer après un handicap, de découvrir des territoires, des paysages, des cuisines, des loisirs, des nouvelles cultures, des nouveaux liens.
Pour simplifier le séjour des personnes handicapées, la Commission européenne a présenté une proposition de carte handicap et de carte mobilité afin d’harmoniser le statut lié au handicap et de faciliter l’exercice des droits quelle que soit la frontière européenne que la personne traversera.
Grace à cette carte, les personnes handicapées bénéficieront des mêmes traitements préférentiels que ceux offerts dans leur pays (accès prioritaire, entrée gratuite, tarifs réduits, assistance personnelle ou encore aide à la mobilité).
Dans toute la zone de l’Union européenne, la carte permettra à ses titulaires de bénéficier d’un égal accès à la culture, aux activités sportives, de loisirs, au tourisme et aux transports publics.
Il faudra compter un peu de temps avant que la négociation menée par le Conseil et le parlement européen donne lieu à un acte juridique obligeant les gouvernements de l’UE à mettre en œuvre les cartes pour leurs ressortissants dans un délai fixe.
Espérons que ce sésame pour un statut harmonisé et une mobilité accrue en Europe soit rapidement effectif pour les personnes en situation de handicap.
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